Un tir massif de roquettes vise Tel Aviv et le centre d’Israël
La région instable de Gaza connaît une nouvelle flambée de violences des plus meurtrières. Le Hamas a lancé un barrage de roquettes sans précédent visant le cœur économique et démographique d’Israël, Tel Aviv et sa région métropolitaine. Si aucune victime n’est à déplorer, cet acte représente une escalade majeure dans les affrontements.
La riposte israélienne ne s’est pas fait attendre. Dimanche, quatre soldats ont perdu la vie et trois autres ont été grièvement blessés lors d’une attaque à la roquette perpétrée par le Hamas près du point de passage de Kerem Shalom.
Cette attaque ciblée contre un point névralgique de l’acheminement de l’aide humanitaire pourrait avoir de lourdes conséquences sur les approvisionnements destinés à la population civile gazaouie. Déjà, Israël a annoncé le durcissement de son blocus, fermant le passage et intensifiant ses frappes aériennes contre les positions du Hamas.
Au cœur des affrontements se trouve la ville stratégique de Rafah, proche de la frontière égyptienne, c’est de cette zone que seraient partis les tirs meurtriers contre les soldats. Une attaque d’une telle ampleur à quelques centaines de mètres seulement d’un point de passage humanitaire soulève des interrogations sur les intentions réelles du Hamas.
S’agit-il d’une provocation délibérée visant à faire capoter les négociations en cours pour la libération d’otages israéliens?
Dans ce contexte de tensions , Benny Gantz, ministre de la Défense et chef du parti Unité Nationale, a effectué dimanche une visite de terrain auprès des communautés frontalières. Un déplacement musclé, visant à afficher un soutien indéfectible aux populations civiles israéliennes durement éprouvées par les attaques incessantes du Hamas.
Kerem Shalom, Yated, Nir Oz… Autant de kibboutz et moshavs cibles régulières des tirs de roquettes palestiniennes. Sur place, M. Gantz a rencontré des résidents, coordinateurs de sécurité et équipes d’intervention, recueillant leurs témoignages poignants sur le quotidien de la terreur.
Mais cette tournée n’avait rien d’anodine. Elle intervenait quelques heures seulement après le tir massif d’un barrage de missiles depuis Rafah, visant le cœur économique d’Israël. Un acte d’une violence inouïe, perpétré de manière délibérée par une organisation palestinienne que rien ne semble pouvoir arrêter dans sa soif de chaos.
Face à cette escalade, le ministre a adopté un ton résolu, promettant des représailles fermes. « Les tirs depuis Rafah démontrent que Tsahal doit intervenir partout où sévit le Hamas », a-t-il martelé, ajoutant que « le monde doit savoir que ceux qui prennent des otages, tirent sur nos villes et sèment la terreur sont des criminels de guerre ».
Des mots forts qui illustrent la détermination d’Israël à répondre par la force pour garantir sa sécurité. Une ligne de fermeté indispensable face à un ennemi qui ne recule devant rien pour déstabiliser la région, y compris prendre pour cibles les couloirs humanitaires.
En se rendant ensuite à la base militaire d’Urim pour saluer les guetteurs, dont certains nouvellement engagés après l’offensive du 7 octobre, Benny Gantz a envoyé un message d’unité et de soutien aux forces de défense. Un seul peuple, une seule armée, déterminés à défendre leur pays contre les attaques terroristes.
Dans un climat de violence aveugle, la visite du ministre résonne comme un rappel cinglant: Israël ne pliera pas face au chaos semé par les extrémistes du Hamas. Quelles que soient les provocations, l’Etat hébreu répondra avec vigueur pour garantir la quiétude de ses citoyens.
David Lévy
Les tirs montrent qu’il ne faut pas seulement remporter les victoires, mais qu’il faut surtout occuper le terrain et empêcher que le Hamas ne le reprenne, ce qui comprend aussi ses civils « innoncents ».