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Un peuple démocratiquement divisé

Un peuple démocratiquement divisé

La démocratie, c’est nous qui la faisons, ce n’est pas elle qui nous fait !

L’État d’Israël est profondément divisé entre ceux qui aspirent à un État plus ou moins théocratique et ceux qui s’acharnent à creuser la voie pour un État laïc pour tous ses citoyens.

Les deux sont dans l’erreur – nous allons énumérer ci-dessous les causes et les raisons.

Un État théocratique peut mener vers un régime radical, qui tendra à ressembler plus ou moins à celui de l’Iran. Il faut marcher sur des principes, piétiner la liberté de tous ceux qui refusent une vie vouée aux us et coutumes, pratiques traditionnelles, superstitions, et tout son attirail de règles et de lois religieuses.

Abolir tout ce bastringue mènerait inévitablement à la perte de l’identité juive dont l’État s’est ceint le front déjà avant même sa restauration – FOYER JUIF. Mais aussi, c’est ce judaïsme exécré par certains juifs qui a plafonné en la poursuite, la discrimination et l’assassinat cruel et aveugle de tous les juifs tout au long de leur histoire, culminant en l’horrible Shoah. La fin de ce maudit calvaire est loin d’être proche – preuves actuelles à l’appui.

Si l’on ôte à Israël ses emblèmes et ses règles juives, il deviendrait un État laïc qui perdrait sa raison d’être et signerait sa fin.

La gauche agnostique/laïque en général, décidera de faire de cet État, un État palestinien, si l’on se réfère aux nombreux drapeaux palestiniens et homosexuels qui ont été brandis par la Gauche israélienne, lors de sa récente manifestation contre Netanyahu, hier (07.01.23).

La marche s’appelait la « Marche de l’espoir », puis elle a été rebaptisée « Marche de la rage ». Cette rage de l’extrême gauche prête à tout pour détruire le caractère juif de l’État d’Israël, à voir les slogans haineux. Parmi les personnes présentes : le président du Parti travailliste et ancien ministre Merav Michaeli, l’ancienne ministre Tzipi Livni, la députée sortante Naama Lazimi (travailliste), la députée sortante Michal Rosin (Meretz) et d’autres. Toutes ces personnes dont les électeurs n’ont pas voulu en tant que députés, veulent une revanche dans la rue, pour ce qu’elles n’ont pas eu dans les urnes. Ainsi va la démocratie à gauche (JForum).

Le dilemme est de taille, mais aussi inabordable, car le propre même de la démocratie est la liberté du culte, ce qu’Israël tente d’implémenter, en dépit de la contrariété des orthodoxes.

Il y a une espèce de manque de balance entre le juif pratiquant et celui qui ne l’est que de nom.

Ce qui m’amène à faire une comparaison assez osée entre Israël, État miniature, qui se prétend démocratique et l’Empire romain, qui ambitionnait une approche républicaine. En fait, peu importent les ambitions, les désirs, les conflits quand tous ces maux se propagent au sein d’un peuple. L’Empire roman s’est simplement effondré sous la pulsion de ces courants adverses et, il faut croire, que si Israël, n’assimile à temps le danger qu’il court s’il adopte des stands extrêmes, il risque de s’autodétruire.

Et cela ne concerne pas seulement Israël, mais toutes les démocraties qui ont laissé des pousses extrêmes fructifier et se voient à l’heure actuelle face à leur disparition.

Il faut apprendre par cœur ce dicton fameux qui dit, « vivre et laisser vivre ». Respecter l’un l’autre dans la tolérance et le pardon.

Le juif  orthodoxe a compris et tente de rapprocher les extrêmes. C’est la Gauche politique israélienne qui aujourd’hui a essuyé un affront qu’elle a beaucoup de mal à digérer, et qui réagit comme si c’était un crime de lèse-majesté.

Les médias israéliens sont souvent traîtres à leurs concitoyens, généralement les juifs de l’Afrique du nord et d’Orient, lorsque pour un scoop, ils donnent la parole à une série d’extrémistes de gauche ashkénazes-européens, connus et avérés qui se permettent de hurler leur colère contre leur patrie en déclarant, qu’il existe cinq millions de personnes apatrides et sans identité (palestiniens) que l’État d’Israël tient dans ses tenaces de fer. Il omet sciemment de dire que ces prétendu 5 millions d’apatrides, ont déjà une patrie qui s’appelle la Jordanie et qui occupe avec arrogance plus de 77% de tout le territoire de la Palestine mandataire.

La solution est là et elle est logique, humaine et faisable, mais personne n’ose l’énoncer, par peur de contrarier le roitelet hachémite Abdallah II qui y règne et se coltiner du même coup la rage du monde musulman.

À force de craindre le mal, on finit par en être infecté.

Source : theresezrihendvir.wordpress.com par Thérèse Zrihen-Dvir

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