Une revue de presse qui traite des sujets d'Israël et des juifs dans le monde.

AccueilInternationalQuand l'E.U. envisage sanctionner des ministres israéliens

Quand l’E.U. envisage sanctionner des ministres israéliens

Quand l’E.U. envisage sanctionner des ministres israéliens

Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a récemment proposé l’idée de sanctionner certains ministres israéliens qu’il accuse de diffuser des discours de haine à l’encontre des Palestiniens. Cette proposition, qui vise potentiellement des figures politiques telles que le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le ministre de la Sécurité Itamar Ben Gvir, membres de l’extrême droite israélienne, a suscité de vives réactions au sein de l’Union européenne.

Borrell a précisé qu’il avait initié un processus permettant aux États membres de l’UE d’envisager des sanctions contre ces ministres. Il a souligné l’importance pour l’UE de ne pas se fixer de limites et d’utiliser tous les outils à sa disposition pour défendre les droits humains. Cependant, il n’a pas spécifiquement nommé les ministres concernés dans ses déclarations publiques.

Malgré cette initiative, l’idée de sanctions européennes rencontre une forte résistance. Des pays comme la Hongrie, l’Autriche et la République tchèque, qui soutiennent fermement le droit d’Israël à se défendre, se montrent opposés à de telles mesures. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a qualifié la proposition de Borrell de « dangereuse », tandis que la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a exprimé des réserves, rappelant qu’une décision de sanction nécessite l’unanimité des 27 États membres de l’UE.

En Italie, le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a également exprimé son scepticisme, affirmant que ni la reconnaissance symbolique de la Palestine, ni les sanctions contre des ministres israéliens, ne résoudraient les problèmes en cours.

Les sanctions proposées par Borrell incluraient une interdiction de voyage dans l’UE pour les personnes ciblées, ainsi que la saisie de leurs biens situés dans l’Union. Néanmoins, en raison des divisions profondes au sein de l’UE sur cette question, la mise en œuvre de telles sanctions semble peu probable dans un avenir proche.

David Lévy

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

- Advertisment -
Google search engine

Most Popular

Recent Comments

Contact Us