Paris réagit vivement à la position de l’ONU sur les émeutes en France
Paris s’est retrouvé dans un état de consternation face à la réaction de l’Organisation des Nations Unies (ONU) concernant les récentes émeutes en France. La position de l’ONU mettant en évidence des éléments de racisme au sein de la police française, suite au meurtre d’un adolescent algérien qui avait refusé d’obtempérer, a suscité une incompréhension totale dans la capitale française. La France attend désormais une solidarité de la part de l’ONU envers les victimes des émeutes déclenchées par cet assassinat.
Après que l’ONU a critiqué la France pour ces prétendus « problèmes de racisme » au sein de ses forces de l’ordre, Paris a déclaré ne pas comprendre cette « accusation infondée ». Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que la France conteste ces propos qu’elle juge excessifs, tout en regrettant l’omission des violences injustifiables perpétrées ces derniers jours contre les forces de l’ordre, les élus, les services publics, les commissariats, les écoles, les centres sociaux et de soins, ainsi que les mairies et de nombreux biens. Selon la France, toute accusation de racisme ou de discrimination systémique par les forces de l’ordre est infondée.
Paris estime que l’ONU devrait plutôt manifester sa solidarité envers les victimes des émeutes. La France exprime son incompréhension face à l’absence de solidarité et de compassion envers les élus et les représentants des institutions françaises qui ont été attaqués alors qu’ils sont des acteurs clés de la vie démocratique du pays. De plus, Paris souligne que 800 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont été blessés lors de ces événements. Il s’agit de violences oubliées et d’accusations jugées excessives et infondées.
Le communiqué du ministère des Affaires étrangères souligne que les violences survenues en France ces derniers jours ont été « oubliées », alors que la question du racisme présumé au sein de la police française continue d’attirer l’attention de la communauté internationale. Paris tente de se justifier en affirmant que la lutte contre le racisme est une priorité politique et que toute forme de discrimination doit être enquêtée et sanctionnée.
La France insiste sur le fait que les forces de l’ordre du pays sont soumises à un strict contrôle interne, externe et judiciaire. Tout usage de la force par la police et la gendarmerie est réglementé de manière rigoureuse et passible de sanctions en cas de violation des règles, selon le communiqué.
Auparavant, les Nations Unies avaient demandé à la France de s’attaquer sérieusement au racisme et à la discrimination raciale au sein de la police, dans le contexte des émeutes provoquées par la mort d’un adolescent aux mains des policiers. Le meurtre de ce jeune homme de 17 ans lors d’un contrôle routier à Nanterre avait déclenché des émeutes dans plusieurs villes de France au cours de la semaine écoulée.
David Lévy