Les États-Unis ont récemment annoncé qu’ils n’avaient pas l’intention de renverser le régime islamique en Iran.
Selon un haut responsable du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Hossein Taeb, conseiller du commandant en chef du CGRI, a déclaré que ce message avait été transmis par l’intermédiaire de l’Irak, du Qatar et d’Oman, des pays avec lesquels l’Iran a récemment cherché à établir des liens diplomatiques.
Selon les médias iraniens, Taeb a affirmé que les États-Unis ne cherchaient pas à renverser le régime en Iran et qu’ils étaient prêts à négocier et à parvenir à un accord. Cette déclaration a été perçue comme un signal important, indiquant que les États-Unis étaient ouverts à des discussions avec l’Iran et qu’ils souhaitaient trouver une solution pacifique à leurs différends.
Il convient de noter que cette annonce fait suite à des rapports antérieurs selon lesquels Washington est déterminé à conclure un accord informel avec l’Iran pour empêcher ce dernier de se rapprocher davantage de la possession d’armes nucléaires. Le Jérusalem Post a rapporté que les États-Unis étaient engagés dans des pourparlers avec l’Iran dans le but de trouver une solution diplomatique à la question nucléaire.
Ces derniers jours, l’Iran a également rencontré le médiateur de l’Union européenne, Enrique Mora, au Qatar, dans le cadre des efforts déployés pour relancer l’accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales. Les discussions entre l’Iran et les États-Unis visent à apaiser les tensions et à parvenir à une « compréhension » mutuelle afin de sortir de l’impasse actuelle.
Face à l’échec des pourparlers indirects entre les deux pays depuis septembre dernier, des responsables iraniens et occidentaux se sont récemment réunis à plusieurs reprises pour discuter des mesures potentielles permettant de freiner les activités nucléaires de l’Iran, de libérer certains détenus américains et européens détenus en Iran, ainsi que de dégeler certains actifs iraniens à l’étranger.
Cette nouvelle attitude des États-Unis semble indiquer une volonté de réengagement avec l’Iran et un désir de résoudre les différends par la diplomatie.
Déborah Tolédano.
