Netanyahu a déclaré que ceux qui s’associent à l’Iran s’associent à la misère.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a mis en garde l’Arabie saoudite sur les dangers de renforcer ses liens avec l’Iran et a vanté les avantages de la normalisation des relations israélo-saoudiennes lors d’une interview avec CNBC. Netanyahu a déclaré que ceux qui s’associent à l’Iran s’associent à la misère, citant le Liban, le Yémen, la Syrie et l’Irak comme des pays presque en état de faillite. L’Iran a récemment rétabli ses liens diplomatiques avec l’Arabie saoudite et a invité le roi du pays à visiter Téhéran.
Israël a longtemps cherché à normaliser ses relations avec l’Arabie saoudite, avec Netanyahu et d’autres responsables évoquant cette possibilité dans un avenir proche. Le sénateur républicain Lindsey Graham a déclaré plus tôt cette semaine qu’il croyait qu’un tel accord était possible dans l’année à venir, mettant en garde contre la fermeture de cette opportunité si cela ne se produisait pas d’ici le premier trimestre de 2024.
Netanyahu a souligné son désir d’un accord de paix avec l’Arabie saoudite dans son interview avec CNBC, déclarant que « nous aimerions beaucoup avoir la paix avec l’Arabie saoudite. Ce serait un autre bond en avant énorme pour la paix ». Selon lui, la paix avec l’Arabie saoudite mettrait fin au conflit avec les États arabes car l’Arabie saoudite est un acteur clé de la région.
Netanyahu a également souligné les avantages évidents de la paix avec Israël, en faisant référence aux Accords d’Abraham, négociés par les États-Unis en 2020, dans lesquels Israël a accepté de normaliser ses relations avec quatre États arabes : les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan. « Ceux qui s’associent à Israël renforcent leurs sociétés » et « renforcent nos relations communes à des sommets incroyables », a-t-il déclaré.
Le ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen, a également évoqué la possibilité d’une visite future en Arabie saoudite et a déclaré qu’au moins un autre pays arabe normaliserait ses relations avec Israël cette année. « C’est sur la table, il n’y a pas encore de date », a-t-il déclaré, s’exprimant lors d’une visite d’État en Azerbaïdjan.
Le prince héritier Mohammed ben Salmane a quant à lui rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas à Djeddah, où ils ont discuté de la situation dans les territoires palestiniens occupés.
Déborah Tolédano.
