La police israélienne retient l’envoyé jordanien à l’entrée de la mosquée al-Aqsa
On aurait dit à l’ambassadeur, Ghassan Majali, qu’il aurait dû demander la permission à l’avance avant d’essayer d’entrer dans la mosquée.
Les services de sécurité israéliens ont refusé d’autoriser l’ambassadeur de Jordanie à visiter la mosquée al-Aqsa sur le mont du Temple à Jérusalem, a rapporté mardi l’agence de presse jordanienne Roya, qualifiant l’incident de « sans précédent ».
Le rapport alléguait que la sécurité israélienne avait dit à l’ambassadeur de rester à l’intérieur de la cour d’al-Aqsa près de la Porte du Lion. Plus tard mardi, l’ambassadeur est retourné sur le site et a été autorisé à entrer dans l’enceinte.
L’ambassadeur, Ghassan Majali , aurait dû demander la permission à l’avance avant d’essayer d’entrer dans la mosquée.
Suite à cet incident, l’ambassadeur d’Israël en Jordanie a été convoqué au ministère jordanien des Affaires étrangères à Amman, où on lui a dit qu’une lettre officielle de protestation serait transmise au gouvernement israélien, a rapporté Roya.
La police a déclaré à KAN News que les agents avaient brièvement retardé mais n’avaient pas empêché l’entrée de l’ambassadeur. Ils ont expliqué qu’il était parti de lui-même et s’il avait attendu quelques instants, il aurait pu entrer sur le site.
Le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Sécurité nationale n’ont pas eu de réponse immédiate au rapport.
Autres visites diplomatiques au Mont du Temple de Jérusalem et controverses qui en résultent
La semaine dernière, le ministre d’État britannique pour le Moyen-Orient, Lord Tariq Ahmad, a été brièvement retardé par la police avant d’obtenir l’autorisation d’entrer sur le mont du Temple afin de pouvoir visiter la mosquée al-Aqsa.
Les informations faisant état de retards surviennent après que le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir , a déclenché un tollé international lors de sa visite dans l’enceinte de la mosquée al-Aqsa.
Le Mont du Temple, également connu sous le nom d’al-Haram, al-Sharif est le site le plus sacré du judaïsme et le troisième plus saint de l’islam. Un accord existe selon lequel seuls les musulmans peuvent prier sur le site, mais n’importe qui peut visiter.
Israël est fier de permettre la liberté de culte à Jérusalem, de nombreux membres du gouvernement affirmant que cette liberté de culte devrait également s’étendre aux Juifs.
La Jordanie, qui a gouverné le site de 1948 à 1967, conserve une relation de garde spéciale avec lui et prend au sérieux tous les incidents qui s’y produisent, en particulier ceux qui semblent violer le statu quo, comme celui-ci.
En avril 2021, pendant le mandat précédent du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le prince héritier hachémite Hussein bin Abdullah a été arrêté au carrefour d’Allenby alors qu’il se rendait pour prier au mont du Temple. Un malentendu concernant le nombre d’agents de sécurité jordaniens qui pourraient être autorisés à l’accompagner. Le prince est rentré chez lui sans entrer en Israël, déclenchant une dispute entre la Jordanie et Israël.
Source : jpost.com