Une étude à grande échelle révèle un impact positif des vaccins COVID-19 sur la santé cardiovasculaire
Une étude épidémiologique majeure menée au Royaume-Uni, basée sur les dossiers de santé électroniques de 45,7 millions de personnes, a révélé une corrélation importante entre la vaccination contre le COVID-19 et la réduction des risques d’occlusions vasculaires thrombotiques aiguës, telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Cette étude, réalisée entre décembre 2020 et janvier 2022, couvre la période de vaccination de masse contre le coronavirus.
Contrairement aux craintes exprimées par certains opposants aux vaccins, les résultats de cette étude montrent que la vaccination contre le COVID-19 a effectivement diminué les risques de complications thrombotiques aiguës. L’incidence des lésions ischémiques au niveau du cœur et du cerveau ainsi que des cas de thrombose veineuse a nettement baissé après chaque dose de vaccin, et ce, dans tous les groupes d’âge et toutes les origines ethniques. Les données indiquent que la vaccination, au lieu d’augmenter les risques cardiovasculaires, a plutôt joué un rôle protecteur pour la population britannique.
L’étude a toutefois révélé une légère augmentation des risques de complications rares, telles que la thrombocytopénie (une baisse anormale du nombre de plaquettes), la myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et la péricardite (inflammation de la membrane entourant le cœur). Cependant, ces complications sont beaucoup moins fréquentes que les occlusions artérielles et veineuses, qui représentent un risque plus élevé pour la population en général.
Les chercheurs ont comparé l’incidence des événements thrombotiques aigus au cours des 26 semaines suivant la première, la deuxième et la dose de rappel du vaccin, avec la même période avant la vaccination, ainsi qu’avec les données des personnes non vaccinées. À l’époque de l’étude, environ 90 % des personnes de plus de 12 ans en Angleterre avaient reçu au moins une dose du vaccin contre le COVID-19. Cette large couverture vaccinale a permis une analyse statistiquement significative sur l’effet des vaccins.
L’étude souligne également que les personnes ayant déjà contracté le COVID-19 présentent un risque nettement accru de complications cardiovasculaires. Cela renforce l’idée que la vaccination de masse a eu un effet bénéfique indéniable sur la santé cardiovasculaire de la population britannique. La protection offerte par le vaccin va donc au-delà de la prévention des formes graves du COVID-19, en contribuant également à réduire le risque de maladies cardiovasculaires associées à l’infection.
Les conclusions de cette étude ont été publiées dans la prestigieuse revue Nature en juillet 2023. Cependant, les médias israéliens n’ont commencé à diffuser ces informations que récemment. La Douzième chaîne israélienne a notamment rapporté pour la première fois les effets bénéfiques des vaccins COVID-19 sur la santé cardiovasculaire, renforçant ainsi l’importance de la vaccination dans le cadre de la santé publique.
Cette étude à grande échelle apporte des preuves solides que la vaccination contre le COVID-19 a non seulement contribué à freiner la propagation du virus, mais aussi à réduire les risques de complications cardiovasculaires. Dans un contexte où les débats sur la vaccination sont parfois animés, ces résultats viennent étayer l’argument en faveur des campagnes de vaccination de masse, tant pour la prévention des maladies liées au COVID-19 que pour la protection contre les risques cardiovasculaires.
les résultats de cette étude : https://www.nature.com/articles/s41467-024-49634-x
David Lévy
C’est sûrement faux. Dans le meilleur des cas, il doit y avoir une erreur.
En Israël, 1/2 millions de gens qui ont reçu la première dose n’ont pas pris la deuxième. Ce sont les chiffres officiels du ministère de la Santé. Or il s’agit de personnes qui se sont laissé convaincre quand on leur a dit qu’il fallait faire ça en deux fois. Un film de sensibilisation privé : « le projet des témoignages » a montré des personnes qui ont eu des problèmes de santé sérieux, dont des problèmes cardiaques. Ils ont été traités de complotistes. Ce que l’on sait avec certitude, c’est que les délais des périodes d’essai n’ont pas été respectés. Dès le départ, la société Pfizer avait publié que la fin de la période expérimentale serait pour mars 2023. Or…