Des milliers de manifestants exigent des élections et critiquent vivement le gouvernement Netanyahu
Des voix indignées se sont élevées dans tout Israël alors que des dizaines de milliers de personnes ont pris d’assaut les rues pour exprimer leur mécontentement à l’égard du gouvernement Netanyahu et pour réclamer des élections anticipées. On estime que 34 000 Israéliens sont descendus dans la rue samedi soir. Ces manifestations, d’une ampleur impressionnante, ont dénoncé non seulement les membres de la coalition gouvernementale, mais également ceux de l’opposition, ainsi que ceux considérés comme des obstacles au sein du cabinet de guerre dirigé par Netanyahu.
Une figure marquante de cette mobilisation est le général de division (réserviste) et ancien membre de la Knesset Yair Golan. Lors d’une manifestation à Haïfa, il a appelé à ce qu’elle devienne « la mère de toutes les manifestations », clamant avec fermeté : « La honte a disparu et il ne nous reste plus qu’une lutte déterminée, difficile et amère. » Golan a souligné que cette lutte nécessitait une rage sacrée et profonde, une colère qui, selon lui, serait le moteur pour renverser le gouvernement et déclencher des élections anticipées. Il a exhorté la foule à remplir les rues de manière massive, à assiéger la Knesset et à paralyser le fonctionnement du gouvernement, qualifiant la coalition au pouvoir de « gouvernement de la catastrophe ».
En plus de demander des élections, les manifestants ont également mis en lumière la question sensible de l’enrôlement des Israéliens ultra-orthodoxes dans l’armée. À Jérusalem, où les protestations ont eu lieu pendant dix semaines consécutives, le rabbin ultra-orthodoxe Bezalel Cohen a souligné le désir de compromis au sein de sa communauté, mais a critiqué les dirigeants actuels pour leur incapacité à négocier une solution satisfaisante.
Le lieutenant-colonel (de réserve) Benny Barbash a également pris la parole lors de ces manifestations, évoquant les enjeux historiques cruciaux auxquels Israël est confronté. Il a appelé à choisir un chemin de restauration et de réconciliation, mettant en garde contre les dangers de la corruption et de la dégénérescence qui accompagnent le gouvernement actuel.
Ces manifestations massives reflètent le profond mécontentement d’une partie de la société israélienne et soulignent le désir de changement et de leadership renouvelé. Alors que la pression populaire continue de croître, l’avenir politique du pays semble de plus en plus incertain.
David Lévy
Les Israéliens doivent utiliser leurs forces pour rester unis.
Il n’y a aucune autre solution.
Hachem, Béni Soit-il, aidera en ce sens
Sassi Raoul ATTIA