L’annulation de la visite de Blinken en Israël amplifie les tensions sur la question nucléaire iranienne.
Le Secrétaire d’État américain Antony Blinken a annulé son voyage prévu en Israël, amplifiant les tensions existantes concernant l’enrichissement de l’uranium par l’Iran. Cette nouvelle, divulguée par Channel 13 jeudi soir, a créé des vagues dans le monde politique.
Blinken devait effectuer une brève visite en Israël dans le cadre d’un voyage plus large au Moyen-Orient. Cependant, la décision d’annuler cette visite soulève des interrogations sur les intentions des États-Unis en matière de politique étrangère.
Un haut responsable politique israélien a réagi à la situation en soulignant le « moment sensible » de l’annulation. « Il est impossible d’ignorer que ce pourrait simplement être une annulation technique. Les Américains essaient peut-être de retirer la question iranienne de l’ordre du jour jusqu’aux élections », a suggéré le responsable.
La question iranienne domine les conversations politiques en ce moment. L’Iran a augmenté le niveau d’uranium enrichi de 25% à 60%, en violation des restrictions imposées à ses activités nucléaires dans le cadre de l’accord sur le nucléaire signé en 2015, d’après l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Les États-Unis, sous l’administration Trump, se sont retirés de cet accord.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé la position ferme de son pays face à la menace potentielle de l’Iran. « J’ai un message clair pour l’Iran et la communauté internationale : Israël fera tout ce qu’il faut pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire », a déclaré Netanyahu dans une vidéo Twitter publiée jeudi soir.
L’annulation du voyage de Blinken en Israël est un développement significatif dans les discussions sur la sécurité au Moyen-Orient. Bien que cette décision puisse simplement être attribuée à des raisons techniques, elle intervient à un moment de tension croissante concernant les activités nucléaires de l’Iran. Comment les États-Unis et Israël géreront cette situation dans les prochains mois pourrait avoir des conséquences importantes sur la stabilité de la région.
David Lévy