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La charité commence à la maison ; donner un rein à un receveur juif

« La charité commence à la maison » : Un journaliste israélien défend sa décision de donner un rein à un receveur juif

Dans une récente controverse, le journaliste et militant d’extrême droite israélien, Arnon Segal, a été critiqué pour sa décision de faire don d’un de ses reins exclusivement à un receveur juif. Réagissant aux critiques, Segal a réfuté les accusations, affirmant que les médias exploitaient la situation pour générer du buz. Il a exprimé sa conviction que donner un rein à quelqu’un, sans tenir compte de son appartenance politique ou culturelle, était un acte noble et altruiste.

L’interview accordée à Ynet par Arnon Segal a été l’occasion pour lui de justifier son geste et de clarifier sa position. « C’est mon peuple, ma communauté. C’est un peu abusif d’utiliser cet événement, qui est un bel acte en soi, pour attiser la fureur du public », a-t-il déclaré. Segal a souligné qu’il avait accepté de donner un rein à quelqu’un qu’il ne connaissait pas, sans considérer son origine politique ou culturelle. Il a insisté sur le fait que la charité commence à la maison et que son peuple était la communauté à laquelle il s’identifiait et à laquelle il se sentait engagé.

Lors de l’interview, Segal a exprimé son agacement face aux critiques qui remettaient en question la pureté de ses intentions. Pour lui, l’acte de donner un rein à un parfait inconnu est déjà en soi une preuve de générosité et de compassion. Il a souligné qu’il n’était pas venu pour éduquer qui que ce soit sur ses choix et a souligné l’importance de reconnaître l’acte d’altruisme en lui-même, plutôt que de se focaliser sur des questions périphériques.

Le journaliste a également partagé son récent entretien avec le receveur du rein. Il a révélé que cet individu avait souffert pendant sept ans en dialyse, vivant une vie altérée par la maladie. Pour Segal, il est primordial de ne pas remettre en question le choix de donner un rein à qui l’on souhaite, car cela pourrait décourager les dons d’organes dans un pays où Israël est reconnu pour son expertise en matière de transplantation d’organes.

Interrogé sur l’existence de cas inverses où un don était conditionné à une origine ethnique spécifique, Segal a répondu qu’il avait peu connaissance de tels cas dans le secteur arabe. Il a cependant exprimé son regret concernant le manque de dons d’organes au sein de la communauté arabe, même au sein des familles.

La polémique autour du don de rein « réservé aux juifs » a suscité des débats sur les questions de générosité, d’identité culturelle et d’éthique dans la société israélienne. Alors que certains ont critiqué le geste de Segal comme étant discriminatoire, d’autres l’ont soutenu en soulignant son droit de choisir librement le destinataire de son rein. Cependant, l’aspect médiatique de l’affaire a également été mis en avant, remettant en question l’objectivité des médias dans le traitement de l’information.

David Lévy

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