Israël craint que la Russie ne fournisse des S-400 à l’Iran.
Selon Bloomberg, la Russie offre à l’Iran « une coopération de défense sans précédent, y compris dans le domaine des missiles, de l’électronique et de la défense aérienne » ; Les analystes estiment qu’un conflit militaire ouvert avec l’Iran pourrait déclencher une confrontation régionale sans précédent et affecter l’approvisionnement mondial en pétrole
L’Iran recherche de nouveaux systèmes sophistiqués de défense aérienne auprès de la Russie qui, selon les responsables israéliens, réduiraient la fenêtre d’une attaque potentielle contre le programme nucléaire de Téhéran, ont rapporté jeudi les médias, citant des personnes proches du dossier.
Des sources israéliennes et américaines ont déclaré à Bloomberg que la perspective que Téhéran obtienne ces systèmes, les S-400, accélérerait la décision sur une éventuelle attaque contre les sites nucléaires iraniens.
La Russie n’a pas dit publiquement si elle fournirait les armes, mais Moscou et Téhéran se sont rapprochés depuis que Moscou a envahi l’Ukraine. Il faudrait alors moins de deux ans pour que les S-400 livrés à l’Iran soient opérationnels.
Ce système de défense aérienne russe, qui peut frapper des cibles aériennes à une distance allant jusqu’à 155 miles, créerait une « zone rouge pour les avions à haute altitude », selon les experts. « Plus ils ont de défenses aériennes, plus il est difficile de les frapper », a déclaré Yossi Kuperwasser, un ancien haut responsable du renseignement militaire israélien. « Nous analysons le moment le plus opportun pour agir. »
Les analystes estiment également qu’un conflit militaire ouvert avec l’Iran pourrait déclencher une confrontation régionale sans précédent et affecter l’approvisionnement mondial en pétrole. La Russie a proposé à l’Iran « une coopération sans précédent en matière de défense, y compris dans le domaine des missiles, de l’électronique et de la défense aérienne » et pourrait fournir à Téhéran des avions de chasse, a déclaré vendredi dernier le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby.
Les efforts nucléaires de l’Iran sont une préoccupation croissante depuis que les observateurs internationaux ont détecté de l’uranium enrichi à 84 %, juste en dessous des 90 % nécessaires pour fabriquer une bombe nucléaire.
Extraits – source : ynetnews.com
https://www.ynetnews.com/article/bkulgbcco