Ismail Haniyeh éliminé par une Bombe à Téhéran : Les Détails Révélés
Ismail Haniyeh, ancien leader politique du Hamas, a été tué non pas par une frappe aérienne ou un tir de missile comme initialement suggéré, mais par un engin explosif dissimulé dans sa maison d’hôtes à Téhéran. Cette information a été confirmée par des sources telles que le New York Times et le Jerusalem Post.
La bombe, installée en juin, utilisait une technologie avancée de déclenchement à distance, semblable à celle utilisée lors de l’assassinat de Mohsen Fakhrizadeh, scientifique nucléaire iranien. Les sources rapportent que cette méthode sophistiquée a permis aux assaillants d’éviter les systèmes de sécurité stricts.
Contrairement à son image de négociateur pragmatique, Haniyeh s’était récemment montré comme un obstacle majeur à un accord final sur la prise d’otages. Son élimination pourrait potentiellement faciliter les négociations futures, selon les analystes.
L’élimination s’est produit dans le complexe sécurisé de Neshat, au nord de Téhéran, sous la protection des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Cette faille de sécurité embarrasse les responsables iraniens, qui ont initialement tenté de détourner la faute en suggérant une frappe de drone. Cette version pourrait aussi être vue comme une tentative de minimiser la responsabilité du CGRI et d’impliquer d’autres entités comme l’armée de l’air.
L’Iran a accusé Israël d’être derrière l’élimination, bien que ni le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ni le directeur du Mossad David Barnea n’aient officiellement revendiqué l’opération. Israël avait pourtant émis des menaces claires contre Haniyeh et d’autres leaders du Hamas, mais n’a pas revendiqué cette opération spécifique.
Haniyeh, qui se rendait fréquemment à Téhéran, séjournait habituellement dans la même maison d’hôtes. Cette régularité a offert aux assaillants une cible fixe et aisée à repérer.
En somme, l’élimination d’Ismail Haniyeh marque un épisode complexe dans le conflit entre le Hamas et ses adversaires, révélant des failles de sécurité et des rivalités internes au sein des forces iraniennes. Cet événement pourrait avoir des répercussions significatives sur les futures négociations et la dynamique de pouvoir dans la région.
David Lévy
On ne dit pas « assassiné » pour des crapules pareilles.
Pardon, je n’avais pas vu que ça a été corrigé.