Erin Molan sous le feu des critiques après avoir exprimé son soutien à Israël
Erin Molan, présentatrice de Sky News en Australie, est au centre d’une vive controverse après avoir pris position en faveur d’Israël lors d’une émission diffusée vendredi dernier. En exprimant publiquement son soutien à l’État israélien dans le conflit contre le Hezbollah, elle a déclenché une vague de réactions en ligne, allant des critiques virulentes aux menaces explicites, mais cela n’a pas ébranlé sa détermination à défendre ses convictions.
Lors du journal télévisé, Molan a exprimé son avis sans équivoque : « Personne ne peut prédire l’avenir du Moyen-Orient, mais une chose est sûre, je sais où je me tiens. Je ne me rangerai jamais du côté des terroristes qui se réjouissent de la mort. Je suis du côté du pays qui célèbre la vie. » Cette déclaration, visant directement les groupes militants comme le Hezbollah, a rapidement suscité des réactions passionnées.
Peu de temps après cette prise de parole, Molan a expliqué avoir reçu une avalanche d’insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. Cependant, elle a également été encouragée par des messages de soutien, en particulier de la part de membres de la communauté israélienne à travers le monde. « Les menaces de haine sont arrivées rapidement, mais les mots de soutien aussi, surtout de ceux qui m’ont remerciée pour mon courage », a-t-elle confié lors d’une émission ultérieure.
Malgré les éloges, Erin Molan a humblement souligné qu’elle ne se considérait pas comme courageuse, mais plutôt inquiète pour l’avenir. « Ce n’est pas le courage qui me pousse à parler. C’est la peur de la direction que prend le monde », a-t-elle admis. Pour elle, rester silencieuse face à la situation actuelle aurait été la solution la plus facile. Cependant, elle a choisi de s’exprimer, non pas en tant que défenseure d’Israël ou du judaïsme, mais en tant qu’être humain préoccupé par la montée du terrorisme et ses effets sur l’avenir.
Sa prise de position lui a cependant coûté cher, tant sur le plan personnel que professionnel. Elle a révélé que les menaces reçues concernaient aussi bien sa sécurité que celle de sa fille de six ans. « Nous avons été confrontées à de nombreuses menaces précises », a-t-elle expliqué, soulignant l’angoisse que cela génère dans sa vie quotidienne. Malgré cela, elle ne renonce pas : « Je me demande souvent si parler en vaut la peine, si cela justifie les risques. »
Face à la controverse, Molan a insisté sur l’importance de ne pas rester muet sur les enjeux mondiaux, notamment le conflit au Moyen-Orient. Elle a affirmé que ce conflit n’était pas simplement une question régionale, mais un combat universel contre le terrorisme et pour des valeurs humaines fondamentales. « Ce n’est pas qu’une affaire entre Israël et le Hezbollah. C’est une lutte pour tout ce qui nous est cher en tant qu’humains », a-t-elle martelé.
Erin Molan, malgré la pression croissante, continue de prendre position pour ce qu’elle considère être juste, motivée par un désir profond de créer un monde meilleur pour sa fille. « Chaque fois que je suis tentée de baisser les bras, je me rappelle pourquoi je fais tout cela. Je veux que ma fille grandisse en sachant que j’ai défendu un avenir meilleur, même lorsque cela impliquait de prendre des risques. » Pour elle, l’engagement dans ce débat n’est pas seulement un acte de courage, mais une responsabilité envers les générations futures.
David Lévy
