Biden lance une accusation surprenante à l’égard du monde : « Il n’y a pas que Gaza qui devrait susciter l’indignation »
Dans un discours prononcé ce mercredi, le président américain Joe Biden a abordé plusieurs des crises actuelles qui secouent la scène internationale, mettant l’accent sur le Moyen-Orient, l’Ukraine et d’autres conflits mondiaux. Il a réitéré son appel à la paix au Moyen-Orient, soulignant que celle-ci est cruciale pour contrer les activités terroristes de l’Iran et de ses alliés dans la région. Biden a plaidé pour une solution à deux États, rappelant l’importance de la création d’un État palestinien « où les Palestiniens pourront vivre dans la dignité ».
Concernant la guerre à Gaza, le président a insisté sur l’urgence d’un cessez-le-feu et d’un accord pour la libération des otages capturés par le Hamas. « Il est temps de mettre fin à cette guerre et de conclure un accord pour la libération des personnes enlevées », a déclaré Biden. Il a exprimé sa compassion pour les souffrances des civils des deux camps, rappelant que 250 innocents sont toujours retenus en otage et que les civils de Gaza subissent également des conditions de vie épouvantables.
Biden a également évoqué les risques d’une escalade plus large du conflit, notamment avec l’implication du Hezbollah à la frontière nord d’Israël. « Depuis le 7 octobre, nous œuvrons pour empêcher l’expansion de cette guerre », a-t-il affirmé, soulignant qu’une guerre à grande échelle serait préjudiciable à toutes les parties.
Le président n’a pas limité son intervention à la crise au Moyen-Orient. Il a également réaffirmé le soutien des États-Unis à l’Ukraine face à l’invasion russe, déclarant que Vladimir Poutine avait échoué dans sa tentative de diviser l’OTAN. « L’OTAN est plus forte que jamais », a-t-il affirmé, appelant à poursuivre l’aide à l’Ukraine « jusqu’à ce qu’elle gagne » dans cette guerre.
Biden a aussi exprimé ses préoccupations face à d’autres crises humanitaires, notamment au Soudan, où des millions de personnes risquent la famine. Il a appelé la communauté internationale à cesser de fournir des armes aux généraux soudanais et à exiger la fin immédiate de la guerre dans ce pays.
Le président a enfin défendu sa décision de mettre fin à la guerre en Afghanistan, tout en reconnaissant les défis posés par cette décision. « Ce fut un début difficile, mais c’était la bonne décision », a-t-il déclaré.
Malgré les nombreux défis mondiaux, Biden a conclu sur une note optimiste, affirmant qu’il gardait espoir face aux crises qui secouent la planète. « Beaucoup désespèrent en voyant les conflits en Ukraine, à Gaza, ou au Soudan. Mais je ne désespère pas », a-t-il affirmé avec détermination.
Alors que les tensions continuent de monter entre Israël et le Liban, Biden a assuré que les États-Unis travaillent activement pour apaiser la situation et permettre à la population de retrouver une certaine normalité.
Déborah Tolédano
