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Aviv Kohavi se confie à l’occasion de la fin de son mandat

Aviv Kohavi se confie à l’occasion de la fin de son mandat.

A partir de ce lundi, Aviv Kohavi deviendra un civil, il termine son mandat de chef d’Etat-major et une brillante carrière de plus de 40 ans au sein de Tsahal. A quelques jours de transmettre le flambeau à Hertsi Halévy, il a donné une série d’interviews aux médias israéliens où il évoque divers sujets: l’Iran, la relation entre l’armée et le pouvoir politique et s’il a oui ou non l’intention de se lancer dans l’arène politique.

Au sujet de l’Iran, Kohavi explique dans les colonnes d’Israël Hayom, que le pays possède aujourd’hui suffisamment d’uranium enrichi pour produire quatre bombes: trois enrichies à moins de 20% et une enrichie à 60%.  »Ils progressent à un rythme très lent. Le grand changement se situe dans les capacités de leurs centrifugeuses, en particulier les plus avancées ».

Il précise sur Kan Reshet Beth:  »Nous nous attachons à accélerer la préparation d’une attaque contre les installations nucléaires en Iran ces dernières années mais aussi contre plusieurs cibles d’une autre nature. Nous avons amélioré nos renseignements. Nous nous sommes équipés et nous continuons à le faire afin de disposer des armements spécifiques et en quantité suffisante pour cette opération. Nous sommes beaucoup mieux entrainés pour cela. Dernièrement nous avons fini deux exercices dans des conditions quasiment identiques du point de vue de la distance et de l’attaque, nous avons aussi créé un département consacré à l’Iran qui centralise toutes ces activités ».

A la question de savoir si Tsahal avait la capacité de réduire à néant le projet nucléaire iranien, comme en Irak ou en Syrie, le chef d’Etat-major répond:  »Je corrige: neutraliser. Nous avons la capacité de porter atteinte significativement au projet nucléaire iranien ».

Lors de ces interviews, Kohavi revient aussi sur la nouvelle organisation au sein du ministère de la Défense qui devient quasiment bicéphale: Yoav Galant ministre de la Défense et Betsalel Smotrich, ministre au sein du ministère de la Défense en charge notamment de l’administration civile en Judée-Samarie. Kohavi a redit son scpeticisme face à cette organisation.  »Tsahal ne reçoit ses ordres que d’un ministre, le ministre de la Défense ». Il pense que l’efficacité de Tsahal et du processus de prise de décisions va pâtir de cette nouvelle disposition.

Sur l’enrôlement des orthodoxes à l’armée, Kohavi prône une égalité dans l’implication envers l’Etat. Il soutient que tout le monde doit effectuer un service militaire ou un service civil (sherout leumi).

Concernant la situation sécuritaire, le bilan de Kohavi est positif: les frontières nord et sud sont calmes. Un bémol cependant: la Judée-Samarie.  »Sur le front avec les Palestiniens nous avons donné la priorité à la stabilisation de la situation à Gaza. Je pense que les chances qu’elle reste stable sont élevées. En Judée-Samarie, nous avons une vague qui a commencé par des attentats isolés qui ont été récupérés par des organisations terroristes. La bonne nouvelle c’est que nous parvenons à empêcher la majorité des attentats. Pendant l’année qui vient de s’écouler, nous avons déjoué 400 attentats. Mais nous ne pouvons pas prédire quand cette vague va se tasser. J’espère que notre efficacité va perdurer et qu’ils verront de leur côté qu’ils n’ont aucun intérêt à poursuivre ».

Aviv Kohavi ne cache pas son émotion à l’idée de quitter l’armée:  »J’aime tellement Tsahal. Je suis tellement en phase avec l’armée, avec ce que nous y faisons, avec la qualité des gens. Je ne sais pas ce que je ferai à l’avenir mais je sais que jamais je ne dirigerai à nouveau une organisation aussi particulière ».
Yoav Limor et Omer Lahmanovitz, les journalistes d’Israël Hayom lui demande si en tant que chef d’Etat-major, il a eu des moments libres:  »Pas vraiment », répond Kohavi,  »Officiellement, je travaille six jours par semaine, jusqu’à vendredi après-midi. Mais la plupart du temps, le shabbat, je me lève, je bois un café et je suis sur le pont jusqu’à dix heures du soir. Et ça c’est quand je suis à la maison, parce qu’il est souvent arrivé que je ne sois pas chez moi pendant tout Shabbat ».

Et la nuit? Parvient-il à dormir?  »Oui, il y a pas mal de nuits complètes mais aussi beaucoup interrompues, soit parce que je me couche très tard et me lève très tôt, soit parce que je suis réveillé au milieu par des messages ou des appels téléphoniques ».

Son épouse, Yaël, a aussi pris sa retraite la semaine dernière. Kohavi confie que sa première journée dans le civil, il la passera à la mer avec sa femme,  »au calme ».

Et après? Une carrière politique est-elle en vue?  »Pour le moment, il n’en est pas question. Le moment venu, si ce moment arrive, j’y réfléchirai calmement ».

Source : lphinfo.com

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